La pratique du vélo connaît actuellement une croissance spectaculaire en France, avec une augmentation significative du nombre de Français se déplaçant régulièrement à vélo. Cette évolution témoigne d'un changement profond dans les habitudes de déplacement, mettant en lumière la préoccupation croissante pour l'environnement et la santé. Selon un récent sondage du ministère des Transports, cette augmentation atteint jusqu'à 48 % en cinq ans. Aujourd'hui, un quart des Français font du vélo au moins une fois par semaine, une proportion considérable comparée aux modestes 3 % enregistrés en 2019.
Cette tendance à la hausse soulève une question cruciale : celle de l'infrastructure nécessaire pour accompagner cette évolution. En effet, avec la multiplication des cyclistes sur les routes, il devient impératif de créer des espaces de stationnement adéquats, tant dans les habitats collectifs que dans les entreprises. C'est ici que réside l'urgence : assurer des places de stationnement sécurisées pour les vélos afin de favoriser et soutenir cette pratique écologique et bénéfique pour la santé.
Face à ce défi, des initiatives telles que Clap vélo se positionnent comme des acteurs essentiels. Clap vélo offre un accompagnement complet aux habitats collectifs et aux entreprises dans la conception, la mise en place et le chiffrage de leurs parkings vélo. Cette démarche vise à répondre aux besoins croissants de stationnement des cyclistes, en proposant des solutions adaptées, sécurisées et esthétiques. En outre, Clap vélo propose des services de sensibilisation et de formation pour encourager l'utilisation du vélo comme moyen de déplacement privilégié.
Un avantage notable de l'accompagnement proposé par Clap vélo est sa gratuité pour les copropriétés. En effet, ce service est pris en charge par le programme de subvention Alvéole+, une initiative louable qui soutient financièrement les projets visant à promouvoir l'usage du vélo. Malheureusement, ce programme arrive à son terme en novembre 2024, soulignant ainsi l'importance de saisir les opportunités actuelles pour mettre en place des infrastructures cyclables.
Cependant, malgré l'essor de la pratique du vélo, un constat paradoxal émerge : la majorité des investissements sont orientés vers le cofinancement de vélos eux-mêmes (le bonus vélo est étendu jusqu'en 2027), plutôt que vers la création de places de stationnement dans les habitats collectifs. Cette situation met en lumière un déséquilibre dans les priorités d'aménagement, nécessitant une réévaluation des politiques urbaines en faveur d'une mobilité douce et durable.
Un ménage sur quatre vit en copropriété, ces ménages comptent des cyclistes qui préfèrent pour beaucoup galérer à monter leur vélo dans leur appartement ou affronter leur voisin non cycliste qui leur reproche de laisser leur bicyclette dans le couloir plutôt que les laisser dans la rue sur un arceau. Il est donc nécessaire de créer des places dans les habitats collectifs pour faciliter la vie des cyclistes existants et convaincre d'autres résidents de s'y mettre. Il est utile de continuer à installer des arceaux dans la rue mais il faut surtout aider les copropriétés à s'équiper. Ces dernières font face à des charges toujours plus importantes aussi il est impensable qu'elles investissent massivement dans des parkings vélo sans aide.
En conclusion, l'explosion de la pratique du vélo en France est une tendance positive, témoignant d'une prise de conscience collective en faveur d'une mobilité plus écologique et saine. Cependant, pour accompagner cette croissance et garantir la sécurité des cyclistes, il est impératif d'investir dans la création de places de stationnement adaptées. Des initiatives telles que Clap vélo offrent des solutions concrètes pour répondre à ce besoin pressant, mais une réorientation des investissements vers le stationnement vélo demeure essentielle pour soutenir durablement cette évolution positive.