La nomination de Philippe Tabarot comme ministre délégué chargé des Transports avait suscité quelques espoirs. Connu pour son engagement sur les transports publics et l’intermodalité, il avait co-signé le rapport sur les Services Express Régionaux Métropolitains (SERM), favorable à une meilleure intégration du vélo dans les gares. Il avait même reconnu l’importance de parkings vélos sécurisés à proximité des hubs de transport.
Cependant, les signaux récents montrent un recul du soutien gouvernemental :
Le ministre Tabarot affirmait vouloir inclure la FUB dans les discussions clés. Pourtant, aucune association cycliste n’a été conviée aux travaux en cours. Un choix lourd de conséquences alors que cette conférence devait définir les financements à venir pour les mobilités durables.
La FUB dénonce un signal préoccupant, d’autant plus que les financements dédiés aux services vélo, à l’éducation à la mobilité et aux infrastructures sont déjà fragilisés. Sans continuité budgétaire, les politiques cyclables locales se retrouvent en suspens.
L’autre alerte est venue le 14 avril via l’Association des Maires de France : les violences routières à l’encontre des cyclistes explosent. Une étude menée par la FUB et 12 autres associations révèle que près de 50 % des témoignages de cyclistes font état de violences physiques ou de leurs conséquences.
Ces agressions ne sont pas isolées. Elles traduisent un problème structurel de partage de la voirie, exacerbé par l’absence d’infrastructures cyclables sécurisées et d’un aménagement adapté.
Les associations réclament une série de mesures concrètes :
Ces propositions vont dans le sens d’un rééquilibrage de l’espace public, où le vélo aurait enfin sa juste place, notamment à travers des infrastructures dédiées et des stationnements adaptés à la réalité d’usage.
L’aménagement de parkings vélo est une des conditions essentielles à la réussite d’une politique cyclable. Qu’il s’agisse :
tous les projets nécessitent une solution de stationnement vélo sécurisée, bien dimensionnée et conforme à la réglementation.
👉 Or, sans financement dédié, ces projets stagnent. En tant qu’experte en conception et chiffrage de parkings vélo, je constate une tension croissante : les demandes explosent, mais les aides publiques régressent, rendant plus difficile la concrétisation des projets.
Intégrer les représentants du vélo dans les discussions de financement, c’est permettre :
Exclure ces acteurs, c’est priver l’État d’une expertise précieuse pour orienter les financements vers les bons leviers : aménagements sécurisés, continuité cyclable, stationnement sécurisé, services vélos partagés.
Face à l’attentisme de l’État, les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer :
Mon accompagnement s’inscrit précisément dans cette dynamique. Je propose un service clé en main pour :
En 2025, il n’est plus possible de reléguer le vélo au second plan. Entre urgence climatique, explosion des coûts énergétiques et aspiration croissante à des mobilités douces, le vélo s’impose comme une solution incontournable.
Mais sans infrastructures cohérentes ni stationnements sécurisés, cette dynamique risque de s’essouffler. Le désengagement de l’État est un très mauvais signal pour les porteurs de projets, les élus locaux et les entreprises.
Le temps des demi-mesures est révolu. Si le gouvernement Bayrou souhaite réellement accélérer la transition écologique, il doit :
En tant que professionnelle spécialisée dans les parkings vélo, je reste mobilisée pour accompagner toutes les structures (public ou privé) qui veulent agir maintenant. Car c’est à l’échelle locale, dans chaque bâtiment, chaque établissement, que se construit l’avenir du vélo en France. Cliquez ici pour me contacter.